Rechercher, reconnaître, ressentir, exprimer notre abondance intérieure ...
...permet d’établir une relation de qualité, à soi, aux autres, et à la vie.
Qui que nous soyons, nous possédons l’abondance.
Semblables et égaux sur le plan spirituel, nous sommes différents sur le plan humain.
Nos personnalités se sont développées en fonction de notre histoire, de nos expériences, de notre environnement, de certains conditionnements. La plupart du temps, nous bridons notre essence, pour mieux être reconnu, accepté, apprécié. Soucieux de notre image, nous jouons plus ou moins des rôles.
Afin d’aller vers ma vérité, mon authenticité, puis-je :
– Cesser de me comparer aux autres, d’entrer en concurrence avec eux, en me sentant inférieur ou supérieur ?
– Aller à la rencontre de mes talents, sans m’en vouloir de mes limites, de mes apparentes vulnérabilités ou faiblesses ?
– Apprendre à m’aimer, sans me juger ?
Avez-vous envie d’aimer tout à chacun, sans le juger, sans chercher à le changer, et en étant tout simplement présent à ce qui se passe, en vous exprimant en plein accord avec vous-même, sans chercher à convaincre ?
Cela en affirmant simplement vos valeurs, vos ressentis, vos besoins, en prenant soin de vous.
Sachez que nous sommes tous passés par la logique du bourreau, de la victime, ou du sauveur, et que c’est le plus souvent après une prise de conscience salutaire mais perturbante, que la transformation, la cheminement vers notre essence, va s’opérer. Cela passe par notre capacité à agir en liberté, mais dans la pleine reconnaissance et responsabilité de nos pensées, de nos mots, de nos actes.
Enfin conscients que les conditionnements subis et les choix que nous avons faits nous entravent, Il devient possible e se libérer de ses chaînes et d’aller à la rencontre de tout à chacun comme de soi-même , de la vie, en s’ouvrant au changement, à l’incertitude, aux expériences nouvelles, qui ne peuvent que nous enrichir.
Chacun a le choix entre :
– Vivre dans la peur et survivre, en accumulant les biens, le pouvoir, en tentant de se protéger du monde extérieur, un monde que l’ont craint ou que l’on veut dominer.
– Vivre dans l’amour, et choisir de se faire confiance, en sachant que personne d’autre n’est responsable de nos propres émotions, si ce n’est nous-mêmes.
Nous avons un corps physique . Il n’est pas un objet à soumettre à notre volonté. Il est un des tout premiers à nous mener vers le chemin du prendre soin de soi. Nous avons donc la responsabilité de l’écouter, de l’apprécier et, oui, d’en prendre soin.
Nous avons un corps émotionnel. Nous pouvons entendre, sans déni, sans refoulement, sans honte, ce qu’il exprime ; tant ses colères, son dégoût, sa tristesse, ses peurs, que ses joies et ses désirs. Premier pas vers la tolérance.
Lorsque nous avons des émotions, ne les repoussons pas, mais ne nous réduisons pas à elles. Considérons les comme une énergie porteuse de vérité qui, acceptée et transformée, nous mène à notre véritable créativité.
Ainsi, sur le chemin de l’authenticité, nous voilà devenus plus vastes que ces émotions !
Nous avons un corps mental. Celui-ci est l’expression de nos savoirs faire, et il est en grande partie le résultat de nos expériences, de notre histoire. Souvent il nous incite à nous protéger, à attaquer, à nous méfier, à nous comparer, à dominer... à nous plaindre !
Puis-je redonner à ce corps mental sa juste place, puis-je lui faire entendre qu’il doit redevenir un serviteur, au service de ma conscience ?
Ainsi il n’aura plus à être remis en cause et se montrera fidèle.
Car, oui, j’ai un corps spirituel, une âme, un esprit, un soi ! En accédant à lui, je prends conscience de ma place dans l’univers, à ce qui fait tout à la fois ma petitesse et ma grandeur. Me voilà sur le chemin de l’humilité !
En conscience je sais que tout être humain est mon semblable, que ses besoins ne divergent pas des miens, et alors je me sens moins séparé. J’accède à une connaissance plus profonde. Une connaissance qui laisse place à la paix, à l’essentiel. Je me découvre sur la voie de la tolérance !
Accéder à la diversité de notre être : physique, émotionnel, mental, spirituel, nous invite à établir une relation intérieure harmonieuse, à accéder à l’unité.
Respectueux de nous-mêmes, et non plus encombrés par nous-mêmes, nous accédons à l’altruisme ! Car écouter son altérité intérieure permet d’accueillir l’altérité de ce monde.
Le chemin vers soi est donc bien le chemin de la vie !
Dans ce chemin on choisit :
– D’agir en pleine conscience, en s’observant, et en se pardonnant si des phases de découragement se présentent.
– De pardonner à ceux qui ne sont pas ou peu en conscience.
– De prendre soin de la planète, de cette dame nature qui est notre maison, convaincus enfin que rien n’est plus grand, plus important, que la vie.
Ouverts au changement, à l’incertitude, Nous ne connaissons pas à l’avance ce qui se présentera sur notre chemin, mais nous pouvons dès aujourd’hui décider du chemin que nous voulons emprunter…}